C’est acté, décidé, tranché, Yoann Gourcuff va faire les frais du réaménagement tactique de l’équipe de France. Ou ce qui en tient lieu. C’est certain. C’est acté, décidé, un secret de polichinelle, c'est en Une, le jeu des chaises musicales, tout le monde est au courant, de Vezoul à Fos-sur-Mer. Ne reste que l'annonce éventée mais officielle de la composition de l'équipe par Domenech pour le match de ce soir contre le Mexique. Le seul soutien de Gourcuff en équipe de France, c’est Toulalan … « Vous voulez savoir qui est Gourcuff ? a dit Evra le capitaine, demandez à Toulalan ! ». Voilà qui est clair, et légèrement glaçant. Les autres ? Les autres ne l’aiment pas Gourcuff. Ils le snobent, le boycottent, pour lui faire sentir qu’il n’est pas d’la bande. Quelle bande ? Celle des losers patentés sans doute. Ça a crevé l’écran pendant France-Uruguay. Ribéry et Anelka refusent ostensiblement de jouer avec lui, même lorsqu’il est aussi démarqué qu’une vieille fille dans un speed dating.
Domenech aura cédé. Cédé devant ce qui est une forme de chantage. Pouvait-il forcer ses joueurs à jouer ensemble s’ils n’en avaient pas envie ? Non. C’est pourquoi il aura écarté Gourcuff. Trop seul. Trop timide, dit-on. Pas du genre à marteler la table du poing et à hausser le ton pour s'imposer. Ribéry et Anelka ont demandé une tête et Domenech leur aura filé les clés du jeu, en croisant les doigts pour que ces grands cons se responsabilisent. Ils n’ont rien montré pour mériter ça, c’est vrai. Mais c’était leur tactique pour vider le breton. Domenech ne pouvait pas faire autrement, vous n’auriez pas fait mieux. Il est trop tard pour imposer des choix en pleine compétition. L'équipe de france, c'est comme le service militaire, le nombre fait loi.
Franck Ribéry n’aime pas Gourcuff, à ce qu’on dit, parce qu’il est sans doute tout ce qu’il ne sera jamais. Gourcuff a une belle gueule, il est élégant, il est capable de faire jouer ses coéquipiers et a donc plus de compétences intrinsèques pour asseoir une forme d’autorité technique sur l’équipe. Gourcuff est éduqué, il connait plus de 75 mots de vocabulaire. Il ne rigole pas comme un balourd quand l'attardé qui joue à Munich [NDLR - toujours se méfier des mecs qui viennent d'Allemagne] noue ensemble les lacets de ses deux chaussures, dévisse le couvercle de la salière à la cantine ou vide un tube de pommade dans ses crampons. Ajoutons à cela qu’il ne passe sans doute pas ses week-ends avec des putes siliconées. Au royaume des bleus, on est comme dans une cour d’école, sauf que dans cette cour d’école, le dirlo file des beignes à l’intello et récompense en catimini le cancre des cancres.
Gourcuff va payer pour tout le monde, bon, c’est du football, on ne va pas en faire un martyr non plus, mais tout de même. S'il paie, il paiera pour Govou, invisible et en délicatesse avec les gestes techniques les plus élémentaires, il paiera pour Ribéry qui ne touche plus terre depuis qu’on lui a dit qu’il pouvait être le patron de l’équipe de France et il paiera pour Anelka, le tristissime et nonchalant Anelka qui joue cette coupe du monde avec moins d’enthousiasme qu’un tournoi de sixte organisé à Trappes.
Gourcuff mis à l’écart de manière aussi flagrante, ce serait toutefois un choix risqué, qui aurait des conséquences. Surtout pour les joueurs. En cas d’échec, tout le monde se souviendra que Ribéry et consorts auront été de consternants comploteurs. Et Laurent Blanc, le futur sélectionneur de l’équipe de France qui voudra nécessairement faire de Gourcuff son maître à jouer aura à coup sûr dans un coin de sa tête - peut-être tire-t-il déjà des enseignements de ce qui se joue en ce moment - le traitement qui lui aura été réservé ainsi que l’état d’esprit plus que suspect des joueurs incriminés.
Ce choix est historique de toute façon. Historique parce qu'il se situe à la croisée des chemins de l'Histoire du onze tricolore. La France a toujours eu la culture du meneur de jeu, du fameux numéro 10, du maître à jouer, y compris dans ses années les plus creuses et stériles. D’autres pays, l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre n’ont pas nécessairement cette culture, la France si. Elle a toujours pris soin de les protéger, ces « passeurs » extralucides, de leur confier les clés du jeu. Zidane a fait un euro 96 sur une jambe, et une coupe du monde 98 plutôt médiocre si l’on excepte la finale. Platini joua l’ensemble du mondial 86 avec les ligaments en délicatesse. Personne ne les contesta jamais. Ils restèrent les leaders techniques, seuls considérés capables de faire jouer les autres et de les faire bien jouer. Les clés de l’équipe leur furent toujours confiées. Sans conditions. Ce serait la première fois dans l'histoire de l'équipe de France que l’on choisirait de privilégier les attaquants au détriment des meneurs de jeu.
Ce serait donc un contresens historique autant qu’une injustice. Deux crimes en un, en somme. Nous saurons dans quelques heures s'ils ont été commis et par la même s’ils seront – comme le prétend l’adage – payés de retour. Vaguement mélancolique, parfaitement désabusé, nous n’osons l’espérer.
Domenech aura cédé. Cédé devant ce qui est une forme de chantage. Pouvait-il forcer ses joueurs à jouer ensemble s’ils n’en avaient pas envie ? Non. C’est pourquoi il aura écarté Gourcuff. Trop seul. Trop timide, dit-on. Pas du genre à marteler la table du poing et à hausser le ton pour s'imposer. Ribéry et Anelka ont demandé une tête et Domenech leur aura filé les clés du jeu, en croisant les doigts pour que ces grands cons se responsabilisent. Ils n’ont rien montré pour mériter ça, c’est vrai. Mais c’était leur tactique pour vider le breton. Domenech ne pouvait pas faire autrement, vous n’auriez pas fait mieux. Il est trop tard pour imposer des choix en pleine compétition. L'équipe de france, c'est comme le service militaire, le nombre fait loi.
Franck Ribéry n’aime pas Gourcuff, à ce qu’on dit, parce qu’il est sans doute tout ce qu’il ne sera jamais. Gourcuff a une belle gueule, il est élégant, il est capable de faire jouer ses coéquipiers et a donc plus de compétences intrinsèques pour asseoir une forme d’autorité technique sur l’équipe. Gourcuff est éduqué, il connait plus de 75 mots de vocabulaire. Il ne rigole pas comme un balourd quand l'attardé qui joue à Munich [NDLR - toujours se méfier des mecs qui viennent d'Allemagne] noue ensemble les lacets de ses deux chaussures, dévisse le couvercle de la salière à la cantine ou vide un tube de pommade dans ses crampons. Ajoutons à cela qu’il ne passe sans doute pas ses week-ends avec des putes siliconées. Au royaume des bleus, on est comme dans une cour d’école, sauf que dans cette cour d’école, le dirlo file des beignes à l’intello et récompense en catimini le cancre des cancres.
Gourcuff va payer pour tout le monde, bon, c’est du football, on ne va pas en faire un martyr non plus, mais tout de même. S'il paie, il paiera pour Govou, invisible et en délicatesse avec les gestes techniques les plus élémentaires, il paiera pour Ribéry qui ne touche plus terre depuis qu’on lui a dit qu’il pouvait être le patron de l’équipe de France et il paiera pour Anelka, le tristissime et nonchalant Anelka qui joue cette coupe du monde avec moins d’enthousiasme qu’un tournoi de sixte organisé à Trappes.
Gourcuff mis à l’écart de manière aussi flagrante, ce serait toutefois un choix risqué, qui aurait des conséquences. Surtout pour les joueurs. En cas d’échec, tout le monde se souviendra que Ribéry et consorts auront été de consternants comploteurs. Et Laurent Blanc, le futur sélectionneur de l’équipe de France qui voudra nécessairement faire de Gourcuff son maître à jouer aura à coup sûr dans un coin de sa tête - peut-être tire-t-il déjà des enseignements de ce qui se joue en ce moment - le traitement qui lui aura été réservé ainsi que l’état d’esprit plus que suspect des joueurs incriminés.
Ce choix est historique de toute façon. Historique parce qu'il se situe à la croisée des chemins de l'Histoire du onze tricolore. La France a toujours eu la culture du meneur de jeu, du fameux numéro 10, du maître à jouer, y compris dans ses années les plus creuses et stériles. D’autres pays, l’Allemagne, l’Italie, l’Angleterre n’ont pas nécessairement cette culture, la France si. Elle a toujours pris soin de les protéger, ces « passeurs » extralucides, de leur confier les clés du jeu. Zidane a fait un euro 96 sur une jambe, et une coupe du monde 98 plutôt médiocre si l’on excepte la finale. Platini joua l’ensemble du mondial 86 avec les ligaments en délicatesse. Personne ne les contesta jamais. Ils restèrent les leaders techniques, seuls considérés capables de faire jouer les autres et de les faire bien jouer. Les clés de l’équipe leur furent toujours confiées. Sans conditions. Ce serait la première fois dans l'histoire de l'équipe de France que l’on choisirait de privilégier les attaquants au détriment des meneurs de jeu.
Ce serait donc un contresens historique autant qu’une injustice. Deux crimes en un, en somme. Nous saurons dans quelques heures s'ils ont été commis et par la même s’ils seront – comme le prétend l’adage – payés de retour. Vaguement mélancolique, parfaitement désabusé, nous n’osons l’espérer.
Harald
28 commentaires:
Anelka et Ribery ont triomphé de Gourcuff... Je me sentirai très mexicain ce soir.
Bonne coupe du monde :)
J'ai longtemps défendu Anelka, mais là, je dois dire...
Je ne vais pas aller jusqu'à supporter les mexicains (j'aime pas la tequila ni les fajitas), mais disons, que maintenant, après tout ce bordel puéril, ils ont intérêt à réussir leur coup.
Dans je ne sais plus quel journal que j'ai feuilleté en salle d'attente, ils consacraient la page trois à une belle illustration des "clans" de l'équipe de France. Sous forme de brochettes de têtes.
Le clan des "isolés" était composé de Toulalan, Lloris et Gourcuff, qui, selon le journaliste, ne s'entendent pas avec les cadres (Anelka, Ribéry notamment), ayant une personnalité sensiblement différente. Entre autres, ils n'auraient "pas les mêmes goûts littéraires".
C'était présenté comme les intellos contre les bourrins. Avec Blanc, ce sera très certainement l'élégance, l'intelligence, le collectif qui seront privilégiés.
Sur ce 1er match, j'ai trouvé Anelka très mauvais, Ribery pas terrible et Gourcuff décevant.
Je te rejoins néanmoins, Domenech n'aurait jamais dû virer Gourcuff : c'était le joueur le plus beau de l'équipe.
Voir les Bleus jouer, c'est déjà assez soporifique, mais alors si on supprime le meilleur élément(évidemment chacun jugera selon ses critères), des millions de Françaises n'auront plus qu'à se morfondre devant leur poste de télévision. C'est un choix vraiment consternant...
Je ne sais pas s'ils sont plus lettrés, il suffit de peu parfois pour être considéré comme un intello dans le foot. Gourcuff est très ami avec Marouane Chamakh qui ne me semble pas lire Faulkner tous les soirs.
Cela n'a rien à voir je crois. Anelka par exemple est loin d'être un mec idiot et sans aucune culture.
Bon, pour Ribéry, là, on est d'accord, il a sans doute des capacités intellectuelles pas faramineuses, suffit de le voir jouer.
C'est juste, je crois, une sombre histoire de jalousie et de pouvoir.
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Cochon,
Gourcuff ne peut pas s'exprimer dans cette atmosphère. Il n'est ni libéré techniquement, ni psychologiquement. Tout est fait pour brider son expression. Tu ne jouerais pas bien dans une équipe qui affiche ostensiblement du mépris envers toi.
Il est sans doute un peu trop gentil, Gourcuff. Un mec comme Cantona, il lui aurait pété les dents qui lui restent à Ribéry :)
Je ne voudrais pas contredire ce que la presse présente comme la vérité du jour mais apporter un point de vue "complémentaire". Il se trouve qu'en tant qu'abonné aux Girondins de Bordeaux, j'ai particulièrement observé Gourcuff depuis qu'il est chez nous, en match et à l'entraînement.
Depuis quelques mois, il est de notoriété bordelaise qu'aux Girondins, il y avait déjà un problème de vestiaire avec YG et que ce dernier était déjà isolé. Il se trouve que j'ai assisté au dernier entraînement public de Laurent Blanc et j'y ai remarqué qu'aucun joueur n'a adressé la parole à YG pendant une heure et que celui-ci jouait nettement "écarté" de ces partenaires. C'était gros comme une maison.
En match, depuis le début de l'année, tous les observateurs ont remarqué que YG jouait avec le "frein à main" et ne servait quasiment plus à rien dans l'équipe, sauf à occuper la place d'un autre. Certes, il touchait beaucoup de balles, mais ses relais étaient quasiment inutiles et une quille à roulettes aurait quasiment renvoyé les balles aussi bien que lui. Il était limite "planqué". Bref, plus rien à voir avec le Yohann du début de saison et encore moins celui de l'année du titre. On se contentait de penser qu'il se réservait, qu'il se ménageait, qu'il se concentrait pour la Coupe du Monde. Raisonnement superficiel sans doute.
Petit détail aussi, jamais de Yohann à la sortie de l'entraînement pour signer des autographes, jamais de YG en ville, des propos, certes bien formulés, mais vides d'information, bref, la transparence, la distance, l'indifférence (?) à tous les étages.
Pourtant à Bordeaux, pas d'équivalents de Ribéry ni d'Anelka, pas de Domenech...Et pourtant le syndrome Gourcuff des Girondins semble se prolonger en EDF.
Qu'y a t'il derrière tout cela ?
Mystère
Duga
Gourcuffologue
Merci Duga pour ce commentaire !
Non mais si avec de tels envoyés spéciaux dans le monde entier de Bordeaux, on a pas un super blog je veux bien rendre mes nouvelles dents à Harald !!
Duga,
Pour Bordeaux, je ne sais pas, ce que tu dis donne à "l'affaire" un éclairage plus qu'intéressant, mais bon, c'est aussi tout le collectif qui s'est délité, aux Girondins, même Blanc à un moment a semblé loin de ses joueurs.
Il y a quand même (plus important que les bruits de couloir rapportés par les journalistes de L'Equipe) ce qu'on a vu lors du premier match.
En ce qui me concerne, j'ai vu un Gourcuff sobre, appliqué, cherchant à proposer des solutions, passant le ballon sans problème à ses supposés "ennemis" et en retour, des joueurs qui refusent de lui passer le ballon même quand il est démarqué et qu'il est la seule solution disponible.
La vérité du match est importante tout de même. Presque plus que tout le reste. On n'est pas obligé d'être ami pour jouer ensemble. Petit en 98 n'était pas un grand ami de Zidane, ils ne se boycottaient pas pour autant. Dans toute équipe, il y a des clans, des scissions, la réussite d'une équipe c'est d'arriver à faire fi de cela.
A une certaine époque, j'ai eu accès aux "coulisses" du foot, en tout cas de deux équipes : l'OM et le PSG, je ne sais que trop ce que cela comporte de magouilles. Les blessures simulées, les intimidations, les ascensions que l'on s'applique à briser, les luttes de pouvoir.
Je suis certain qu'il y a beaucoup de jalousie dans cette histoire et de toute façon, je le redis, ce qui me dérange c'est que l'on se prive d'un meneur de jeu, ce qui est quand même une rareté chez nous. Même si il est moins performant, ce qui est vrai (c'est arrivé à Zidane et Platini sans qu'on les vire comme des malpropres).
---
Je précise tout de même que - Pat peut le dire - je suis un des plus indéfectibles soutiens d'Anelka et ce, depuis très longtemps. Mais, là, comme tout le monde, je commence à douter de son implication.
Bal,
C'est certain que les commentateurs de qualité comme ça, y en a pas partout.
Duga's in the douse !
Heu c'est qui Duga ?
super l'analyse (j'avais pas tout compris sur France Info) ! ça va m'aider à mieux suivre le match de ce soir (leur dernier ?).
@ Trub
C'est moi.
Et vous, qui êtes vous ?
@ Harald
Ce que je voulais dire, c'est que YG est passé du stade "bon joueur" à celui de "faux bon joueur". Comme à Bordeaux, il touche beaucoup de ballons. Le problème est de savoir ce qu'il en fait. Beaucoup de ses passes ne faisaient pas progresser le jeu de manière efficace ou décisive. Beaucoup de passes à Govou qui étaient fatalement autant de ballons perdus, beaucoup de coup-francs ou corners mal ajustés, beaucoup de tirs non cadrés. Autrement dit, une espèce de faux semblant, une pseudo activité sans véritable valeur ajoutée. Ces derniers temps, il me faisait penser à ces gens en réunion, qui prennent souvent la parole et dont on s'aperçoit à la fin qu'ils ont pris beaucoup de temps à parler pour ne rien dire.
Certes, je suis un peu sévère mais comme on dit, qui aime bien châtie bien.
Pareil pour Laurent Blanc à qui j'ai voué une grande admiration mais dont les modalités de départ m'ont laissé un goût amer.
Il nous a donné 1 titre principal et 3 titres accessoires. Mais...il nous laisse en plan avec une équipe désarticulée et des joueurs importants qui vont partir. Un chantier à reprendre et sûrement 2-3 ans à bafouiller.
Bordeaux lui a donné l'occasion d'entrer dans le métier et de se fabriquer un nom et un avenir (ailleurs que chez nous)
Donnant - donnant.
On ne se doit rien.
Duga
C'est moi
Duga,
On est d'accord, il joue à l'envers. Mais Anleka joue aussi à l'envers. Ribéry joue à l'envers. Govou ne sait même plus que les concepts d'endroit et d'envers existent.
A l'endroit, je suis certain que Gourcuff est la solution.
Il a déjà rebondi, il rebondira.
Pour Blanc, on est d'accord, je comprends ton amertume de supporter, enfin, j'aurais bien aimé qu'un grand technicien nous utilise comme ça, à Paris :)
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Trub,
Duga is Duga...
Who else ?
Lucia,
Il y en aura forcément au moins un autre.
Par contre, on en est à la fin de la première mi-temps et je n'ai pas saisi l'amélioration...
Je trouve ça pire, même...
Je confirme que Harald est (était) un grand soutien d'Anelka.
Je confirme que j'étais un soutient de Govou, mais c'était avant l'invention de l'imprimerie, je crois, et j'étais un amphibien à l'époque.
Renions-nous tous un bon coup, ça fait tant de bien.
Vive Toulalan qui ne jouera pas le prochain match, à cause d'un coup franc tiré n'importe comment par Ribéry (on aura compris que je le soutiens peu celui-là).
Y'a quoi comme matchs amicaux en Août ?
France vs. voisins de palier.
Tu crois qu'on va enfin marquer un but ?
En août ?
Nan, là, je vois juste un but de Henry à la 75ème à 1 mètre du but.
Harald,
avez-vous déjà vu aussi justement une situation?
c'est no coment
Podarcis,
Et bien, j'ai mes moments...
D'autres choses me chagrinent, comme le traitement réservé à Henry qui méritait davantage de respect et qui, par son attitude à la fin du match, a démontré - sans jouer - ce qu'est un grand joueur.
Ce fut consternant. Humainement consternant.
Une analyse qui me paraît très clairvoyante. Si j'avais à établir un pronostic après ça, je dirais que la France va perdre 2 à 0 contre le Mexique. Après ça, il restera la possibilité de poursuivre le combat dans le réduit breton.
Déclaration de Gourcuff après le match (dont il n'aura pas joué une seconde) :
«Je n'ai pas eu d'explication. Le coach prend ses décisions, mais c'est une double déception parce qu'en plus, derrière, tu perds... Par rapport au dernier match, je pensais qu'il s'agissait plutôt d'une défaillance collective».
«Contre l'Uruguay, défensivement, on avait été pas mal.Offensivement, c'est vrai qu'on n'avait pas créé grand-chose, qu'on n'avait pas réussi à se trouver. Mais bon, c'est tout l'aspect offensif qui était en cause. Ce soir, c'est peut-être moi qui fais les frais de ça...»
Mtislav, t'as eu le nez creux.
@duga bonjour Duga moi c'est Trub et je suis lyonnaise (rassurez vous je ne sais pas non plus qui est Domenech) (encore heureux)
Duga,
Trub is Trub !
A nice girl with a bad temper ! :)
@ Trub
Comme vous l'avez compris, je suis bordelais après avoir été valenciennois, les hasards de la vie. Nous partageons le fait d'avoir connu Domenech, à l'OL et à Bordeaux.
Bien sûr, mon pseudo est inspiré de Christophe Dugarry. Contre le monde entier, j'ai toujours admiré ce joueur. C'était un poète et un esthète et une personnalité originale dans le foot. Un peu comme Cantona, comme Gourcuff. Il m'agaçait en même temps qu'il m'enthousiasmait. Certes, il n'en faut pas onze comme ça dans une équipe. Mais onze bourrins, c'est encore plus triste.
Dans tous les domaines, j'aime les types un peu félés, ils apportent toujours quelque chose que les gens "normaux" sont incapables d'apporter. Et dans nos vies plutôt standardisées et normalisées, c'est une respiration qui évite l'étouffement.
Duga
comment ?! un Breton victime expiatoire ?! j'vais commencer à m'intéresser au foutchbôle si ça continue ! ne serait ce que pour combattre la martyrisation des petits peuples !
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